La reconnaissance faciale « Happy Flow » s’invite à l’aéroport

Depuis 2009, les aéroports Charles de Gaulle et Orly utilisent « Parafe », un système qui scanne les passeports biométriques et les empreintes digitales. Il n’est utilisé que par 5 % des voyageurs.

Le processus d’inscription s’effectue à l’aéroport pour les personnes qui ne possèdent pas de passeport biométrique ainsi que pour les ressortissants européens. Pour les détenteurs d’un passeport biométrique français, aucune inscription nécessaire.

Depuis les attentats de 2015 et 2016, l’Etat a exigé des enregistrements informatiques de chaque passager passant le contrôle aux frontières. Les procédures d’enregistrement, de contrôle et d’embarquement se sont considérablement rallongées pouvant atteindre en période de forte affluence une durée équivalente à un vol domestique en France.

 

Afin de rendre plus efficace, le processus d’enregistrement, de contrôle et de vérification dans les aéroports, ADP a donc décidé de créer un environnement plus agréable et plus moderne pour les passagers, tout en en garantissant la sécurité à tous les niveaux en s’équipant de « Happy Flow », un outil en self-service développé par la société Vision-Box basée au Portugal.

 

 

Peut-on imaginer un instant que notre visage est tout ce dont nous avons besoin à l’aéroport de l’enregistrement à l’embarquement ?

KLM a souhaité offrir une expérience moins stressante et plus fluide à l’aéroport en utilisant cette nouvelle technologie. La compagnie l’a utilisé pour la première fois, en 2015, à l’aéroport international Reine Beatrix d’Aruba, île caribéenne néerlandaise, située au large des côtes du Venezuela. Les compagnies aériennes du monde entier découvrent de nouvelles applications pour l’automatisation des passages par la robotique.

 

 

La Hollande utilise cette technologie depuis 2012. La Grande Bretagne, le Portugal et le Qatar depuis 2013. Les Etats-Unis et le Brésil depuis 2014.

 

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