Une concertation nationale qui donne la parole aux forces de l’ordre

La loi n° 2017-1510 du 30 octobre 2017 renforçant la sécurité intérieure et lutte contre le terrorisme est entrée en vigueur pour répondre à la première préoccupation des Français : la sécurité.
Et pour répondre au mieux à cette préoccupation, le gouvernement s’est engagé dans une évolution des missions des forces de l’ordre avec la Police de Sécurité du Quotidien (PSQ).

Depuis le samedi 28 octobre, la concertation lancée par le ministre de l’Intérieur à l’échelon national permet aux forces de l’ordre de donner leurs avis et de mettre en avant leur retour d’expérience du terrain via des questionnaires et des réunions de proximité. 

Depuis une dizaine de jours, la parole est donnée à l’ensemble des policiers et des gendarmes et les retours permettront la rédaction d’une feuille de route, qui sera la référence pour les prochaines années en matière de sécurité publique. Ils pourront également donner lieu à des évolutions législatives et réglementaires.

Les cambriolages, les infractions routières, les implantations et campements illicites, les rodéos sauvages, les occupations des halls d’immeubles, les incivilités dans la rue et dans les transports, ou le harcèlement de rue pour les femmes donne une image de l’impuissance publique souligne Gérard Collomb, ministre de l’Intérieur, dans un communiqué de presse du 28 octobre 2017.

 

Les 5 grands objectifs de la future Police de Sécurité du Quotidien

1- Une police et une gendarmerie recentrées sur leurs principales missions notamment le maintien de l’ordre public et son rétablissement si nécessaire, lutte contre les violences urbaines, lutte contre le terrorisme, et porter aide et assistance aux populations en cas de sinistres graves.

2- Une police et une gendarmerie mieux équipées et mieux protégées avec près 60.000 gilets pare-balles supplémentaires d’ici fin 2018 et 30.000 véhicules livrés d’ici cinq ans. Le déploiement des caméras-piéton se poursuit en complément des programmes d’équipement en vidéoprotection des communes et dans les transports.

3- Une police et une gendarmerie « sur-mesure » pour apporter une réponse adaptée à chaque territoire de l’hexagone et d’outre-mer bénéficiera de la décentralisation de certaines décisions et d’une association plus étroite des maires pour restaurer la tranquillité.

4- Une police et une gendarmerie connectées avec 115.000 tablettes pour plus d’efficacité et plus de facilité, les équipes mobiles seront équipées de smartphones capables de scanner les cartes d’identité lors d’un contrôle.

5- Une police partenariale qui travaillera avec tous les acteurs, publics ou privés. Au total, ce sont 150.700 policiers, 100.800 gendarmes, 21.000 policiers municipaux ainsi que les 150.000 agents de sécurité privée qui collaborent avec l’ensemble des forces publiques dans une démarche de complémentarité et de soutien.

Dans son discours, Gérard Collomb, rappelle que « c’est un projet de société. Car si nous ne faisions rien, si nous laissions prospérer la violence, alors, sur le terreau de l’insécurité, les divisions grandiraient, le repli identitaire gagnerait. La Police de Sécurité du Quotidien a donc une vocation profonde. Car son véritable but est de construire dans notre pays une société réconciliée, une société rassemblée, une société apaisée ».

Dès janvier 2018, la Police de Sécurité du Quotidien va être expérimentée dans les villes candidates.

 

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