Sécurité privée : un engagement renforcé grâce au dialogue instauré par la médiation Inter-entreprises

A l’issue de la réunion sur les travaux de la Médiation des relations inter-entreprises présidée par le Préfet Philip Alloncle, délégué aux coopérations de sécurité, les organisations professionnelles, le SNES, l’USP et le CDSE ont accepté plusieurs mesures de régulation économique, notamment la limitation de la sous-traitance à deux niveaux et l’instauration d’un mécanisme de garantie financière ainsi que, le principe de la publication systématique des sanctions prononcées par le CNAPS.

Selon une étude publiée début octobre à l’initiative d’Odoxa et Fiducial Sécurité, cette médiation répond également au besoin des Français qui demandent plus de coopération entre les forces de l’ordre et la sécurité privée. Une prochaine loi portée à l’initiative de la nouvelle équipe ministérielle à l’Intérieur (MM. Castaner / Nuñez) devrait aboutir prochainement.

Pour servir avec davantage de force les entreprises des métiers de la surveillance humaine, un rapprochement des deux organisations professionnelles, le SNES et l’USP devraient bientôt ne faire plus qu’un. Gérard Martin et Patrick Senior, porte-paroles du collectif, rappellent « l’attachement scrupuleux des 10 membres fondateurs du Collectif au respect des délais de cette réunification programmée par les présidents des syndicats au milieu de l’année 2019 ». 

 

Rappel des engagements et demandes du Collectif Urgence Sécurité

1/ Obtenir l’unification des deux syndicats représentatifs de la surveillance humaine.

2/ Mettre en place une politique ambitieuse de formation des cadres, agents de maîtrise et salariés de la sécurité ainsi que les conditions favorable de son financement pour permettre aux agents d’assurer mieux leurs missions actuelles et développer les nouvelles compétences nécessaires à la mise en place du continuum.   

3/ Mettre en place une garantie financière afin de mettre un terme à la concurrence déloyale de la part d’entreprises qui se créent par effet d’aubaine, sachant qu’à titre de rappel, 67% des sociétés privées de sécurité existantes n’ont aucun salarié.  

4/ Interdire la sous-traitance en cascade, action impossible à ce jour sans modification de la loi.

5/ Engager une réflexion sur les excès de certaines pratiques commerciales : le continuum de la sécurité passe aussi par des prix raisonnables.

6/ Donner plus de moyens juridiques au Conseil national des activités privées de Sécurité (CNAPS) pour lutter contre les pratiques de dumping social.  

Le collectif effectuera une série d’actions dans les mois à venir pour sensibiliser les différentes opinions publiques. 

 

A propos du Collectif « Urgence Sécurité »

Le Collectif « Urgence Sécurité » a vocation à fédérer et être la plateforme collaborative de tous les acteurs et syndicats de la profession tant que cette dernière ne sera pas sortie de la situation de crise et que les syndicats n’auront pas abouti à l’unification de la profession et appelle toutes les entreprises du secteur partageant les mêmes objectifs et ambitions pour la profession à le rejoindre pour amplifier la mobilisation. 

Les membres fondateurs du collectif sont : Patrick Sénior, fondateur et président de BSL Sécurité, Simon Hoayek, fondateur et président de Byblos Group, Gérard Martin, président de Fiducial Sécurité, Gilles Lafon, directeur général de Main Sécurité, Frédéric Gauthey, directeur général France de Prosegur, Guy Roulleau, président de Samsic Sécurité, Michel Mathieu, président de Securitas France, Thierry Le Marec, président exécutif de Seris Security, Pierre Brajeux, fondateur et président de Torann France, Elias Nahra, fondateur et président Triomphe Sécurité.

Indicateurs économiques concernant ces acteurs majeurs de la filière : 2.1Mds de CA, soit plus de 50% du marché français de la surveillance humaine ; 55 000 salariés.

 

Pour aller plus loin : « Collectif Urgence Sécurité »

 

Crédits : Collectif Urgence Sécurité

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