Marseille : trois agents instructeurs du Conseil national des activités privées de sécurité [CNAPS] en garde à vue

Le parquet de Marseille a ouvert une enquête pour « faux et usage de faux, corruption active et corruption passive » envers trois agents instructeurs du CNAPS en charge de la validation des dossiers qui recevaient des commissions pouvant atteindre jusqu’à 4 000 €uros.

Des petites mains bien placées sur des postes stratégiques au sein du CNAPS sont soupçonnées d’avoir modifié, contre une rémunération, les casiers judiciaires des agents de sécurité qui aspiraient à exercer le métier d’agent de sécurité sans effectuer de formation préalable ou avec un casier judiciaire non-vierge.

Selon le quotidien La Provence, les écoutes téléphoniques, qui ont duré six mois, auraient permis, d’accréditer cette thèse et de confondre les auteurs présumés, qui auraient partiellement reconnu les faits reprochés. D’après L’IGPN, ce dossier « ne serait que l’arbre qui cache la forêt », mais cette thèse est démentie, selon une autre source proche de l’enquête, où l’on reconnaît « une fraude », mais qui « n’aurait pas eu l’ampleur que l’on pourrait déplorer ».

Les trois agents âgés d’une trentaine d’années ont été présentés et mis en examen le vendredi 7 avril dernier devant le juge d’instruction du tribunal de grande instance de Marseille. En attendant, les trois suspects ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire. L’enquête continue.

 

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